Arrivée de Nakumi

Messages : 19 Date d'inscription : 12/04/2017

Le jeune homme avait été convié au domaine du clan de son père adoptif lorsque son père fut mort dans un tragique accident pendant son voyage ce brave ami avait décidé de prendre sous son aile le jeune homme âgé d'une dizaine d'années, il arriva devant une porte assez grande avant de descendre de son fidèle compagnon.

Konnichi wa ! Je suis Nakumi, j'aimerais rencontrer une personne du clan Hinomura.

La jeune homme attendit sagement devant le garde d'entrée

Messages : 18 Date d'inscription : 15/01/2017

« Pas moyen de siester tranquille aujourd’hui, non vraiment pas ! » Que pestait intérieurement le gardien lorsqu’il vit arriver un jeune san sur sa monture. Combien de fois avait-il été dérangé aujourd’hui ? Un nombre incalculable de fois entre les marchants allant en ville, les habitants se dirigeant aux champs ou aux gargotes, les dirigeants se rendant au Château. Non vraiment aujourd’hui il passe son temps à ouvrir et fermer cette maudite et lourde porte.
Etait-ce dû au retour des beaux jours ? Allez savoir …

Enfin, qu’il bougonne ou pas il se devait tout de même d’accueillir ce san là comme les autres, il se décolla donc de la porte pour venir à sa rencontre.

Konnichi wa, hajimemashite Nakumi-san.

Lentement il s’inclina comme le veut la coutume.

Qui souhaitez-vous voir ?

C’est qu’il y en a du monde au Domaine, il ne peut le laisser entrer sans connaitre le but de sa visite, si jamais on venait à lui demander des comptes il faudrait bien qu’il puisse répondre. Attendant la réponse il en profita pour détailler la jeune personne face à lui, pas un grand danger à première vue.

Messages : 19 Date d'inscription : 12/04/2017

Il fixa le garde à l'entrée avant de répondre.

Je souhaiterais voir Hinomura no Origami.

Puis il sourit.

Messages : 18 Date d'inscription : 15/01/2017

La fille du Chef, rien que ça ! Qu’est-ce qu’il peut bien lui vouloir ce bout de san à la fille du Chef ?! En même temps qu’importe, il n’est pas là pour comprendre mais pour agir, alors il agit.

Arigato, je vais la faire prévenir de votre arrivée.

Ceci dit il lui fait dos, se dirige vers la porte, frappe deux fois avant qu’elle ne s’ouvre d’un rien.
Quelques mots échangés puis la porte se ferme avant qu’il ne revienne vers lui.

Origami-sama va être informée de votre arrivée, elle ne saurait tarder.

Et puis c’est tout, il croise les bras, fait mine de tenir son poste d’une main de maître alors qu’il préfèrerait se faire une petite sieste au soleil, sugegasa sur le visage, écoutant le chant des oiseaux.

Messages : 112 Date d'inscription : 10/01/2017

Son père disparu, son espoir d'une vie aux côtés de Musashibo si récemment envolé également, Origami Nadeshiko ne trouvait plus de bien-être qu'auprès de ses enfants. Elle n'avait plus rien pour s'occuper au château, dont elle se sentait écartée. Il ne faisait jamais bon se montrer un instant fragile, pensait-elle... aussitôt remplacée, mise à l'écart, jugée sans doute trop fragile. L'humeur maussade, elle ne voulait voir personne. retranchée dans ses appartements, elle préparait les enfants à une promenade matinale lorsqu'on vînt l'avertir d'une visite.

- Origami sama, un homme à l'entrée du domaine désire être reçu par vous.
- Un homme? Il a un nom cet homme, ou il est comme les autres, aussi peu consistant qu'une fumée de vesse de loup ?
- Hai, Origami sama, il dit se nommer Nakumi.

Tiens donc... le supposé frère.. supposé hai, selon elle, rencontré la veille dans une gargote de Kurume. Un frère.. ou profiteur de l'absence de son père. Providentielle l'absence du père.. qui pourrait prouver les dires de l'homme? Nakumi avait été éduqué par Ryuji, soit-disant.. hé bien il devrait le prouver !
Les enfants étaient prêts, ils viendraient donc avec elle, en prenant le temps de flâner ça et là dans les jardins du domaine, avant d'arriver à l'entrée.
C'est que cela prenait du temps, un Iwao qui admirait toute chose vivante, la détaillait de ses beaux yeux et de tous ses sens, contemplatif à l'extrême.. c'est que cela prenait tout autant de temps, un Shenzu grimpant à la moindre branche, s'exerçant à l'art d'un combat imaginaire contre un ennemi invisible mais non moins réel pour l'enfant muni d'un bâton ! Et La jeune mère adoptive s'était jurée que plus rien, iie plus rien ne la détournerait de la joie ou l'éducation de ses deux amours de garnements, iie, rien, ni surtout.. personne.

La silhouette fine de Nakumi se fît voir, bien droite, presque une heure après avoir été avertie.
Au moins il est patient, lui....pensa-t-elle, un petit sourire aux lèvres.
Le gardien dont la conversation était aussi peu distrayante que la séduction d'un fat sans imagination semblait attendre son quart de sieste et ne broncha qu'à peine, inclinaison du buste de rigueur indifféremment donnée.

Vous pouvez lui ouvrir la porte, J'ai effectivement invité cet homme à se rendre ici.

Une main de chacun de ses enfants dans les siennes, elle s'approcha de Nakumi, sans hâte. Puis elle s'inclina avant de lui sourire.

Konnichi wa Nakumi san, vous voilà donc. Entrez... mais.. vous devez connaître les lieux iie ?

La question semblait anodine, mais ne l'était pas. Si Nakumi disait vrai, le domaine ne lui était pas inconnu, elle s’apercevrait rapidement de ce qu'il en était, et comptait bien ruser en le perdant un peu, pour voir ses réactions.
Iwao l'observait, calme, prenant le temps de sentir ce que cet homme lui inspirait, quand Shenzu était braqué d'avance "C'est qui çuilà ? Encore un soupirant ? C'est MA mère, d'accord? Alors t'as intérêt à valoir le coup si tu veux que je t'accepte..." semblaient dire ses yeux.

-Iwao chan, Shenzu chan, je vous présente Nakumi san... mon.. frère adoptif.
Nakumi san, je vous présente mes enfants, le petit est Iwao, le grand, Shenzu.

Messages : 19 Date d'inscription : 12/04/2017

Le jeune homme attendit encore que l'on ouvre la porte, m'enfin heureusement qu'il arrive à être patient vu le temps d'attente dont il a fait preuve, faire venir des personnes pour les faire attendre c'était du joli, une fois que la porte s'ouvre, il la regarda.

Konnichi wa Hinomura no origami san, et bien hai me voici...Vous m'avez demandé de venir, donc me voici et ce lieux je l'ai ai connu plus jeune hai.

Il haussa un sourcil en écoutant le sous-entendu, le temps remonte à fort longtemps lorsqu'il vivait encore dans le Domaine de Ryuji, mais il ignora le sous-entendu, regardant les enfants proches d'elle, puis son regard se lève pour observer les alentours tout en l'écoutant.

Honoré de vous rencontrer les enfants, vous avez de très beau enfant. "Puis il la regarde" Vous m'avez demandé de venir ici, vous avez sûrement des choses à me dire où il y a une discussion à avoir je présumé.

Messages : 112 Date d'inscription : 10/01/2017

Elle l'observait toujours en arpentant le chemin qui menait à la bâtisse, ainsi qu'Iwao et Shenzu.
Un sourire se dessina sur ses lèvres, les paroles de Nakumi ne lui inspirant finalement pas grande méfiance.

Hai, je vous ai fait venir, pour vous connaître un peu mieux. Nous sommes frère et soeur, iie? Vous avez passé beaucoup de temps au domaine? Pour moi c'est récent.. enfin.. j'y ai vécu il y a quelques années également. Mais pourquoi ne vous ai-je pas rencontré alors? Vous étiez en apprentissage quelque part?

Shenzu avait repris son occupation favorite, imiter un combat quasi acrobatique contre un ennemi imbattable mais qu'il parviendrait à vaincre, et Iwao poursuivait sa rêverie, le regard vers le ciel et les cimes des arbres, ne manquant toutefois pas d'écouter ce qu'il s'échangeait.

Mon père est quelqu'un de bien mystérieux vous savez. Il a trouvé le moyen de disparaître encore, me laissant de nouveau comme orpheline. Vous verrez qu'il réapparaîtra quand nous ne nous y attendrons plus!

Ils arrivèrent à l'entrée de la demeure, un vent frais se levait, apportant son lot de nuages noirs et menaçants. Ori rappela son guerrier parti en conquête d'un territoire ennemi, et Iwao resté le nez en l'air en pleine discussion avec une mésange. Puis elle invita Nakumi à entrer.

Je vais nous faire servir le thé et quelques sucreries, voulez-vous? Vous devez être.. affamé, iie? Nous pourrons alors nous raconter toutes ces années si étranges.

Elle devenait plus aimable, mais n'en gardait pas moins son esprit d'analyse "Et si ce jeune homme n'était là que pour des fins intéressées?"
Pourtant.. il lui inspirait une douce confiance, mais elle se méfiait de son aptitude à chercher toujours en chacun ce qu’il a de meilleur, mettant de côté ce qu'il a de plus sombre.

Messages : 19 Date d'inscription : 12/04/2017

Le jeune continuait la marche avec elle, laissant son regard partir un peu dans tous les sens afin de revoir le domaine où il avait assez longtemps résidé avant son départ et puis revenant vers elle, qu'il fixa en écoutant ses dires.

Hai, nous le sommes frères et sœur, et cela remonte à fort longtemps ma présence en ce domaine, et aucun de mes souvenirs ne me rappelle que vous étiez présente où peut-être que ma mémoire me fasse défaut, mais ce fut ma jeunesse au Domaine, après je suis parti voyager un peu loin de l'Otomo pour quelque temps.

L'échange n'était pas encore très certain, et leur familiarité n'était point présente malgré le fait qu'ils soient frères et sœur, mais le jeune homme n'avait jamais eu de de frère ou de sœur dans sa vie, sûrement sont-il aussi caché eux aussi, mais il aurait adoré ce lien que peut importer une sœur ou bien un frère et depuis qu'il avait appris qu'elle était sa sœur, il décida de donner ce qu'un frère protecteur pouvait donner, pendant ce temps que ses enfants joués, il lui déposa un sourire très chaleureux avant de reprendre.

Oh ! ça, vous savez, nous avons tous un côté mystérieux en nous, malgré des disparitions, je préfère des disparitions avec des retours possible qu'une mort...C'est très douloureux vous savez après il y a des disparition qui peuvent ne pas manquer.

Le jeune homme avale sa salive lorsqu’il aborde le sujet de son père, quoiqu'il ne manque de rien,la mort de son père était encore un sujet à risque avec lui, mais malgré cela il fallait vivre avec pendant ce temps ils arrivent à l'entrée d'une demeure faisant sont entrés à l'accord de la femme en observant un peu l'intérieur.

Eh bien, c'est joli votre demeure, volontiers pour le thé, je ne pas suis tant affamé que cela, mais je ne refuse pas.

Il attendit en s'adossant contre le mur.